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Bois de Bambou
Trois ans et demi, c’est une première dans l’étude de la maladie de Parkinson chez des personnes adeptes du taï-chi. Cette gymnastique traditionnelle est pratiquée en plein air par de nombreux Chinois. Mais ce n’est pas qu’un passe-temps. Le taï-chi a fait l’objet récemment d’une très sérieuse étude menée de 2019 à 2022 par l’Université Jiao Tong, école de médecine de Shangaï.
Neurologue à l’hôpital universitaire de Toulouse, la docteure Margherita Fabbri souligne l’intérêt spécifique de cette démarche : « L’étude de Shangaï sur le rapport entre taï-chi et maladie de Parkinson est très intéressante. Elle retient l’attention notamment par son étalement dans le temps : trois ans et demi. Il est rare de disposer d’une telle étude sur une aussi longue période pour une intervention non-pharmacologique ».